035. Huahine, c'est gonflé

Huahine, dimanche 9 novembre 2008


Hier soir, notre nouveau copain le casse-cou (voir ici) a démontré qu’il était fin prêt pour Koh Lanta. Il nous a préparé un feu et y a fait cuire le fruit de l’arbre à pain. Nous étions à fond, moi particulièrement parce que ça me rappelait le dessin animé Flo et les Robinsons suisses : je crois me rappeler que Flo et sa famille, perdus sur leur île déserte, trouvaient en l’arbre à pain une source de nourriture inépuisable et ça avait l’air trop délicieux. Dans ma tête, ça avait un goût de pain brioché. En vrai, c’est à mi-chemin entre la châtaigne et la pomme de terre. Ça m’a beaucoup déçu.

En revanche, l’île de Huahine (prononcez "Wha-hi-né") ne nous a pas déçus. Elle est calme mais pas moribonde. Elle est ensoleillée, vallonnée, boisée. On y croise des ruines archéologiques et des anguilles sacrées, énormes avec des yeux tous bleus. Et puis voilà, il faut le dire une fois pour toute : une île polynésienne ressemble vraiment à l’image qu’on se fait d’une île polynésienne. Les cartes postales ne mentent pas. Il y a des cocotiers partout. La mer est bleue – sous le soleil, on observe trois bandes monochromatiques bien distinctes (bleu marine près du rivage / bleu turquoise entre les récifs de corail / bleu marine jusqu’à l’horizon) comme sur un tableau d’artiste contemporain. L’eau est délicieusement bonne – pas comme quand on dit : "Allez, viens, tu verras, une fois qu’on y est, en fait, elle est bonne." – non : là, elle est bonne avant qu’on y soit. A quelques mètres de la plage, on se retrouve le nez dans les coraux, des poissons pleins les yeux. On est dans le lagon. On peut parfois le traverser à la nage pour atteindre un îlot tout proche (un motu, comme ils disent ici). On peut aller visiter une ferme perlière et ne rien acheter parce que c’est quand même un peu cher, les perles de culture. On peut aussi ne rien faire et regarder la mer.

Au loin les vagues se forment, violentes mais inoffensives, sur le récif de corail qui encercle l’île et la protège. A l’horizon, le soleil se couche sur l’île voisine de Raiatea, vers laquelle nous nous envolerons demain matin.







4 commentaires:

Anonyme a dit…

Là je suis jaloux: je ne suis jamais allé à Huahine! Booh! Raiatea vous verrez c'est bien cool aussi.
Bref, 1/ on traite pas le Uru, c'est bon. 2/ on prononce les H en Tahitien, donc on dit houa-hi-né.
La bise
JF
PS. Et sinon le mot captcha est "fourre", votre blog est quand même un peu tendancieux...

Unknown a dit…

J'aime bien la dernière photo...

Anonyme a dit…

ce magnifique, waaaaaaaaaaaaaaw, quels paysages superbes! ca me rappelle Brighton ;). J'adore le vahine, mais allez y mollo, il parait que ca fait grossir :P. Yves

Anonyme a dit…

Bon anniversaire