036. Pétroglyphes

Le 13 novembre 2008

A Raiatea, nous avons loué une voiture chez Europcar, qui proposait une formule "auto+bungalow" assez avantageuse. Ainsi motorisés, nous avons pu explorer l’île pendant deux jours, au gré de nos fantaisies. Cela nous a permis de rencontrer Rudolf, Mélodie et leurs deux enfants. Pour être francs, nous ne tenions pas spécialement à faire leur connaissance et c’est par pur intérêt que nous avons tapé à leur porte : nous étions à la recherche de pétroglyphes.

Les pétroglyphes sont des sortes de hiéroglyphes polynésiens gravés dans des rochers. Le fascicule touristique en indiquait la présence au kilomètre 42,2-Est de l’unique route qui fait le tour de Raiatea. A l’aide du compteur de la voiture, nous avons donc mesuré 800 mètres en remontant à partir de la borne indiquant le kilomètre 43-Est et nous sommes tombés sur une maison habitée. Ariane est allée voir à l’intérieur pour obtenir quelques détails sur l’emplacement des pétroglyphes. Une dame est ressortie avec elle et nous a menés auprès de son mari. Il avait l’air de bien s’y connaître. Il nous a expliqué qu’il fallait passer par chez eux pour atteindre la rivière où se trouvent les pierres gravées. Il ne pouvait pas nous y conduire ce jour-là, s’en est excusé et nous a proposé de revenir le lendemain. Il a dit qu’il pourrait bien nous dessiner un plan, mais que même avec le plan, on risquait de ne pas repérer les gravures. Nous avons insisté pour y aller par nous-mêmes et il nous a tracé un genre de carte au trésor (voir la photo ci-dessous et cliquer dessus pour l’agrandir). C’était trop cool, nous nous prenions trop pour Indiana Jones. Ayant suivi ses indications à la lettre, nous avons trouvé très facilement les pétroglyphes, notamment un très joli homme-lézard – à moins que ce ne soit tout simplement un homme à la virilité démesurée.



Nous sommes redescendus jusqu’à la route pour les remercier. Ils nous ont dit que si nous revenions nous pourrions aller voir une cascade, un peu plus haut. Le lendemain, nous sommes donc retournés les voir et ils nous ont accompagnés jusqu’à la cascade. Nous nous sommes baignés tous ensemble. C’est là que nous avons appris leurs prénoms – du moins leurs prénoms d’usage, car leurs prénoms polynésiens étaient trop longs et trop difficiles à retenir. Nous avons partagé des fruits. Les fruits ici sont exquis (rien à voir avec les fruits exotiques du même nom qu’on trouve en France). Ariane avait apporté un ananas, que Rudolf a découpé ; ils nous ont offert du pamplemousse, de la goyave, de la mangue, du tamarin, de la papaye… C’est beau de pouvoir se nourrir des fruits de son jardin. En revenant, Rudolf nous a montré d’autres pétroglyphes (poissons, tortues) un peu plus bas dans la rivière. Puis, nous avons échangé nos adresses et quelques poignées de main, avant de nous quitter sobrement.




3 commentaires:

Anonyme a dit…

Il est tout nul ce post. Ca sent la fin des vacances, et ton refus inconscient de l'admettre (oui oui, t'as oublié le point final).

Dgiury

mumisa a dit…

C'est soudain toute mon enfance qui défile avec "ohé Anna", continuez à pétroglypher avec bonheur...

Jonath a dit…

Jérémiah, c'est un honneur d'avoir un lecteur aussi pointilleux que toi. Le point final oublié vient d'être ajouté.