Sur le formulaire de la douane, puis sur celui de l’hôtel, on nous a demandé le motif de notre séjour et nous avons à chaque fois coché la case « pleasure ». Nous avons donc dû nous efforcer de prendre du « plaisir » entre les plages de Kuta, Legian et Seminyak, ce qui ne fut pas simple.
En effet, nous avons passé trois nuits au sud de Bali et pas un seul établissement n’a été foutu de nous servir un jus d’avocat – sous prétexte qu’il n’y a pas d’avocat en cette saison, alors qu’on sait tous que les avocats poussent toute l’année dans des serres. Cette manie de respecter la nature et ses cycles est un peu affligeante et constitue l’un des nombreux travers de l’hindouisme balinais.
Comme nous sommes de bonne composition, nous avons néanmoins décidé de rester encore un peu dans ce pays. Les quelques notes qui suivent attesteront de notre esprit d’observation et d’ouverture :
- A Bali, les chiens ressemblent à des hyènes pelées.
- A Bali, les plages, c’est un peu comme à Palavas, mais sans les dunes, et avec des bananiers et des cocotiers à la place.
- A Bali, on peut louer au dernier moment des bungalows trop cools au bord de la mer, surtout quand on est le petit-fils du célèbre « Dokter Gigi » (prononcez « docteur guigui »).
- A Bali, il y a des vagues hautes et fulgurantes et des surfeurs partout ; mais nous, on a préféré faire du body-board, parce que c’est beaucoup plus la classe que le surf.
- A Bali, dans les toilettes, il y a des espèces de karchers en guise de balais-chiottes.
- A Bali, il n'existe que 4 prénoms : Wayan pour l'aîné, Made pour le second, Nyoman pour le troisième et Ketut pour le quatrième ; puis on recommence un cycle Wayan-Made-Nyoman-Ketut du cinquième au huitième ; etc.
- A Bali, les hommes sont petits – plus petits que moi – et les femmes me vénèrent tel un dieu nordique.
1 commentaire:
Pas d'avocat mais par contre tu lésines pas sur les champis on dirait...
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